- EAN13
- 3328140021684
- Éditeur
- Des femmes-Antoinette Fouque
- Date de publication
- 16/08/2016
- Collection
- La Bibliothèque des voix
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Roman de l’absolu dans l’art et dans l’amour, « Gambara » est une réflexion
sur l’écart entre la théorie et la pratique, le savoir et l’inspiration, la
femme idéale et la femme réelle. Honoré de Balzac a écrit en 1839 l’histoire
du Signore Paolo Gambara, musicien pauvre qui rêve de composer un opéra, «
Mahomet », et ne parvient pas à l’écrire. Pas plus qu’il ne parvient à
reconnaître chez sa propre femme les sentiments qu’il prête à l’épouse de son
héros. L’œuvre et son exécution s’effacent devant l’excès du principe créateur
: « Ma musique est belle, dit Paolo Gambara, mais quand la musique passe de la
sensation à l’idée, elle ne peut avoir que des gens de génie pour auditeurs,
car eux seuls ont la puissance de la développer. Mon malheur vient d’avoir
écouté les concerts des anges et d’avoir cru que les hommes pouvaient les
comprendre. Il en arrive autant aux femmes quand chez elles l’amour prend des
formes divines, les hommes ne les comprennent plus. » H.d.B.
sur l’écart entre la théorie et la pratique, le savoir et l’inspiration, la
femme idéale et la femme réelle. Honoré de Balzac a écrit en 1839 l’histoire
du Signore Paolo Gambara, musicien pauvre qui rêve de composer un opéra, «
Mahomet », et ne parvient pas à l’écrire. Pas plus qu’il ne parvient à
reconnaître chez sa propre femme les sentiments qu’il prête à l’épouse de son
héros. L’œuvre et son exécution s’effacent devant l’excès du principe créateur
: « Ma musique est belle, dit Paolo Gambara, mais quand la musique passe de la
sensation à l’idée, elle ne peut avoir que des gens de génie pour auditeurs,
car eux seuls ont la puissance de la développer. Mon malheur vient d’avoir
écouté les concerts des anges et d’avoir cru que les hommes pouvaient les
comprendre. Il en arrive autant aux femmes quand chez elles l’amour prend des
formes divines, les hommes ne les comprennent plus. » H.d.B.
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