- EAN13
- 3328140021875
- Éditeur
- Des femmes-Antoinette Fouque
- Date de publication
- 11/10/2016
- Collection
- La Bibliothèque des voix
- Langue
- français
- Langue d'origine
- portugais
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Kaléidoscope, où de crainte de sombrer dans le vertige, les êtres se replient
au sein de la famille. Trois des treize nouvelles du recueil : La préciosité,
Une poule et La plus petite femme du monde. En une quinzaine de romans et
recueils de nouvelles, Clarice Lispector (1925-1977) a construit une œuvre qui
la place parmi les plus grands écrivains brésiliens. De sa très jeune voix,
Chiara Mastroianni lit trois des treize nouvelles de Liens de famille, dans
lesquelles l’auteur allie une écriture d’une précision implacable à un regard
cruel, tendre et ironique. Tous les personnages ont en commun de porter le
poids d’une faute, d’une honte, d’une trahison, ou de résister à la tentation
de la pitié, de l’amour et d’être en manque : de tendresse, d’infini, d’un
simple mot qui permettrait de dénouer ces « liens » qui les ligotent au lieu
de les unir. "Comment passer outre cette paix qui nous épie ? Silence si grand
que le désespoir se revêt de pudeur. Montagnes si hautes que le désespoir
s’enveloppe de pudeur. L’ouïe s’aiguise, la tête s’incline, le corps tout
entier écoute : pas une rumeur. Pas un coq. Comment entrer dans cette profonde
méditation du silence. De ce silence sans mémoire de mots. Si tu es la mort,
comment t’atteindre ?" C. L.
au sein de la famille. Trois des treize nouvelles du recueil : La préciosité,
Une poule et La plus petite femme du monde. En une quinzaine de romans et
recueils de nouvelles, Clarice Lispector (1925-1977) a construit une œuvre qui
la place parmi les plus grands écrivains brésiliens. De sa très jeune voix,
Chiara Mastroianni lit trois des treize nouvelles de Liens de famille, dans
lesquelles l’auteur allie une écriture d’une précision implacable à un regard
cruel, tendre et ironique. Tous les personnages ont en commun de porter le
poids d’une faute, d’une honte, d’une trahison, ou de résister à la tentation
de la pitié, de l’amour et d’être en manque : de tendresse, d’infini, d’un
simple mot qui permettrait de dénouer ces « liens » qui les ligotent au lieu
de les unir. "Comment passer outre cette paix qui nous épie ? Silence si grand
que le désespoir se revêt de pudeur. Montagnes si hautes que le désespoir
s’enveloppe de pudeur. L’ouïe s’aiguise, la tête s’incline, le corps tout
entier écoute : pas une rumeur. Pas un coq. Comment entrer dans cette profonde
méditation du silence. De ce silence sans mémoire de mots. Si tu es la mort,
comment t’atteindre ?" C. L.
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