- EAN13
- 3328140024975
- Éditeur
- Des femmes-Antoinette Fouque
- Date de publication
- 03/03/2022
- Collection
- La Bibliothèque des voix
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Je sais pourquoi chante l'oiseau en cage
Maya Angelou
Des femmes-Antoinette Fouque
La Bibliothèque des voix
Livre numérique
Dans les années 1930, Maya vit une enfance de pauvreté et de ségrégation à
Stamps, dans l’Arkansas. Élevée avec son frère par leur grand-mère, elle
désire retrouver la figure gracieuse de leur mère. Mais les retrouvailles
s’entachent d’une nouvelle trahison : Mr. Freeman, son beau-père, viole la
fillette. Quand ils l’apprennent, ses oncles assassinent le coupable relâché
par la justice, traumatisme sur le traumatisme qui enferme Maya dans un
mutisme profond. Qui pouvait deviner que cette petite fille blessée, muette,
qui se méfie du pouvoir des mots et découvre en silence la lecture,
deviendrait l’une des plus grandes voix de la littérature américaine ? « Cette
misérable petite confrontation n’avait aucun rapport avec moi, mon moi
profond, pas plus qu’avec cette employée idiote. L’incident faisait partie
d’un cauchemar à répétition, concocté des années auparavant par des Blancs
stupides et qui revenait éternellement nous hanter tous. La secrétaire et moi
étions comme Hamlet et Laërte dans leur scène finale où, sous le prétexte du
tort causé par un ancêtre à un autre, nous étions condamnées à nous battre en
duel jusqu’à la mort. » M. A. Traduction française par Christiane Besse
(Librairie Générale Française, 2012).
Stamps, dans l’Arkansas. Élevée avec son frère par leur grand-mère, elle
désire retrouver la figure gracieuse de leur mère. Mais les retrouvailles
s’entachent d’une nouvelle trahison : Mr. Freeman, son beau-père, viole la
fillette. Quand ils l’apprennent, ses oncles assassinent le coupable relâché
par la justice, traumatisme sur le traumatisme qui enferme Maya dans un
mutisme profond. Qui pouvait deviner que cette petite fille blessée, muette,
qui se méfie du pouvoir des mots et découvre en silence la lecture,
deviendrait l’une des plus grandes voix de la littérature américaine ? « Cette
misérable petite confrontation n’avait aucun rapport avec moi, mon moi
profond, pas plus qu’avec cette employée idiote. L’incident faisait partie
d’un cauchemar à répétition, concocté des années auparavant par des Blancs
stupides et qui revenait éternellement nous hanter tous. La secrétaire et moi
étions comme Hamlet et Laërte dans leur scène finale où, sous le prétexte du
tort causé par un ancêtre à un autre, nous étions condamnées à nous battre en
duel jusqu’à la mort. » M. A. Traduction française par Christiane Besse
(Librairie Générale Française, 2012).
S'identifier pour envoyer des commentaires.