- EAN13
- 3358950004492
- Éditeur
- Sixtrid
- Date de publication
- 22/10/2020
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - Sixtrid 23,90
A partir de certains éléments de la vie d’une peintre qui a existé, Yves
Viollier a tissé une histoire bouleversante autour de la filiation, de la
création, du secret, le long des eaux douces de la Venise verte.
Le père et la fille se tenaient par la main, les yeux fermés. On aurait dit
qu’ils dormaient.
” On les a trouvés ainsi que je le raconte dans leur maison des Ombrages.
C’était après la Grande Guerre, au Gué-des-Marais. En ce temps-là, on ne
pardonnait pas le suicide. Alors, le père et la fille ! Louise, jeune artiste-
peintre au talent précoce, exposait déjà dans les salons en compagnie des plus
grands. Elle avait un bel avenir. La loi du silence a pesé sur le village. Des
bruits ont couru sans que le mystère soit élucidé. Je suis allé tourner dans
ce pays d’eau et de ciel aux couleurs changeantes qu’on appelle Venise verte.
J’ai lu les journaux de l’époque et recherché des tableaux de celle qui m’a
inspiré cette histoire, et que j’ai prénommée Louise. J’ai visité sa maison
que j’ai baptisée Les Ombrages. Et j’ai essayé de remonter par le roman les
chemins d’un destin qui les a décidés à se prendre par la main. Pour qu’ils
revivent. Et que nous apprenions à les connaître. Afin, peut-être, que nous
les aimions. ”
Viollier a tissé une histoire bouleversante autour de la filiation, de la
création, du secret, le long des eaux douces de la Venise verte.
Le père et la fille se tenaient par la main, les yeux fermés. On aurait dit
qu’ils dormaient.
” On les a trouvés ainsi que je le raconte dans leur maison des Ombrages.
C’était après la Grande Guerre, au Gué-des-Marais. En ce temps-là, on ne
pardonnait pas le suicide. Alors, le père et la fille ! Louise, jeune artiste-
peintre au talent précoce, exposait déjà dans les salons en compagnie des plus
grands. Elle avait un bel avenir. La loi du silence a pesé sur le village. Des
bruits ont couru sans que le mystère soit élucidé. Je suis allé tourner dans
ce pays d’eau et de ciel aux couleurs changeantes qu’on appelle Venise verte.
J’ai lu les journaux de l’époque et recherché des tableaux de celle qui m’a
inspiré cette histoire, et que j’ai prénommée Louise. J’ai visité sa maison
que j’ai baptisée Les Ombrages. Et j’ai essayé de remonter par le roman les
chemins d’un destin qui les a décidés à se prendre par la main. Pour qu’ils
revivent. Et que nous apprenions à les connaître. Afin, peut-être, que nous
les aimions. ”
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