- EAN13
- 9782021336467
- Éditeur
- Le Seuil
- Date de publication
- 25/07/2016
- Collection
- Essais religieux (H.C.)
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782021336467
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Antoine Chevrier est un inconnu. Il a mene une vie simple et sans eclat au
coeur d'une masse proletarienne venue camper au XIXe siecle aux portes de Lyon
; il a partage la condition des pauvres et leur anonymat. Il a ete ignore par
le clerge du diocese de Lyon dont il ne suivait pas le style de vie. Son
projet, un groupe de "pretres pauvres pour les pauvres", est passe, a son
epoque, quasiment inaperçu.
Or ce pretre proposait, voici un siecle, par ses ecrits mais surtout par sa
vie, un style nouveau d'existence sacerdotale, un style pour les temps
modernes. Non plus le type de pretre selon le cure d'Ars - alors que celui-ci
l'avait lui-meme conseille et reconnu -; non plus d'abord le cure de campagne
; non plus une spiritualite de type monastique. Mais une tache missionnaire.
Au moment de Vatican I, Antoine Chevrier montrait un type de pretre selon
Vatican II, celui que Mgr Montini a exprime, en aout 1954, dans la preface de
Notre Sacerdoce : "Il faut qu'il entende les sirenes qui viennent des
usines... ; c'est a lui de se refaire missionnaire."
Tout cela, Antoine Chevrier l'a propose comme un humble, en termes simples et
clairs et par des actes. Mais qu'on ne s'y trompe pas : c'est un François
d'Assise pour le XXe siecle. Non plus un Françoise d'Assise dans la splendeur
du soleil et des champs d'Italie, mais un Poverello dans les brouillards du
Rhone et les fumees d'usines. Non plus un religieux mendiant, mais un pretre
seculier. Pourtant un vrai Françoise d'Assise. Pauvre comme lui. Et criant
comme lui l'Evangile a tous les carrefours.
*[5e]: Cinquième
coeur d'une masse proletarienne venue camper au XIXe siecle aux portes de Lyon
; il a partage la condition des pauvres et leur anonymat. Il a ete ignore par
le clerge du diocese de Lyon dont il ne suivait pas le style de vie. Son
projet, un groupe de "pretres pauvres pour les pauvres", est passe, a son
epoque, quasiment inaperçu.
Or ce pretre proposait, voici un siecle, par ses ecrits mais surtout par sa
vie, un style nouveau d'existence sacerdotale, un style pour les temps
modernes. Non plus le type de pretre selon le cure d'Ars - alors que celui-ci
l'avait lui-meme conseille et reconnu -; non plus d'abord le cure de campagne
; non plus une spiritualite de type monastique. Mais une tache missionnaire.
Au moment de Vatican I, Antoine Chevrier montrait un type de pretre selon
Vatican II, celui que Mgr Montini a exprime, en aout 1954, dans la preface de
Notre Sacerdoce : "Il faut qu'il entende les sirenes qui viennent des
usines... ; c'est a lui de se refaire missionnaire."
Tout cela, Antoine Chevrier l'a propose comme un humble, en termes simples et
clairs et par des actes. Mais qu'on ne s'y trompe pas : c'est un François
d'Assise pour le XXe siecle. Non plus un Françoise d'Assise dans la splendeur
du soleil et des champs d'Italie, mais un Poverello dans les brouillards du
Rhone et les fumees d'usines. Non plus un religieux mendiant, mais un pretre
seculier. Pourtant un vrai Françoise d'Assise. Pauvre comme lui. Et criant
comme lui l'Evangile a tous les carrefours.
*[5e]: Cinquième
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