- EAN13
- 9782072595080
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 02/04/2015
- Collection
- Hors série Connaissance
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Gallimard 7,50
Ce bref essai, précis et cinglant, éclaire avec intelligence ce qu’est en
train de vivre la quatrième génération de Juifs après Auschwitz. La première
génération s’est refermée sur ses horribles secrets, la deuxième a vécu dans
le silence obligé (on ne devait pas "en parler"), la troisième génération a
tenté de façon parfois maladroite et excessive de déterrer ces secrets en
mettant la Shoah au centre de tout. La quatrième génération est en train de
tenter une rupture avec ces attitudes. Après le temps de l’oubli, puis le
temps du souvenir obsessionnel, désormais il faut vivre : bientôt, les
derniers rescapés des camps auront disparu. Petite-fille de déporté, Nathalie
Skowronek aborde le sujet avec une verve salutaire. Elle évalue le risque, par
la mise à distance de la Shoah, de favoriser l’antisémitisme ou l’opposition à
l’existence d’Israël, mais choisit de l’assumer. Il n’y a là aucune volonté
de provoquer, plutôt l’envie de faire partager une réflexion délivrée de toute
contrainte mémorielle, et d’engager un débat.
train de vivre la quatrième génération de Juifs après Auschwitz. La première
génération s’est refermée sur ses horribles secrets, la deuxième a vécu dans
le silence obligé (on ne devait pas "en parler"), la troisième génération a
tenté de façon parfois maladroite et excessive de déterrer ces secrets en
mettant la Shoah au centre de tout. La quatrième génération est en train de
tenter une rupture avec ces attitudes. Après le temps de l’oubli, puis le
temps du souvenir obsessionnel, désormais il faut vivre : bientôt, les
derniers rescapés des camps auront disparu. Petite-fille de déporté, Nathalie
Skowronek aborde le sujet avec une verve salutaire. Elle évalue le risque, par
la mise à distance de la Shoah, de favoriser l’antisémitisme ou l’opposition à
l’existence d’Israël, mais choisit de l’assumer. Il n’y a là aucune volonté
de provoquer, plutôt l’envie de faire partager une réflexion délivrée de toute
contrainte mémorielle, et d’engager un débat.
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