- EAN13
- 9782072676567
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 03/10/2016
- Collection
- Connaissance de l'Inconscient - Le principe de plaisir
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
De la perte et d’autres bonheurs
Une lecture de S. Freud, «Le délire et les rêves dans la "Gradiva" de W. Jensen»
Jean Mattern
Gallimard
Connaissance de l'Inconscient - Le principe de plaisir
Autre version disponible
-
Papier - Gallimard 9,50
Longtemps après l’adolescence, Jean Mattern relit la "fantaisie pompéienne" de
Wilhelm Jensen, discret écrivain munichois (1837-1911), et le commentaire que
Freud en a fait en 1907. À la suite d’un rêve qui redonne vie à une figure de
marbre antique, un jeune archéologue se rend dans un état second à Pompéi. La
jeune femme de son rêve vit en réalité en bas de chez lui, et n’est autre que
son amie d'enfance, oubliée : elle le suivra dans son voyage, le guérira de
son délire en y entrant et en utilisant les mêmes médicaments langagiers que
le psychanalyste. L’amour est médecin, et la psychanalyse est une archéologie
de l’amour. Jean Mattern entre-tisse plusieurs fils dans cet essai : celui de
sa propre psychanalyse, de ses pertes et de ses deuils, celui d’une découverte
vitale singulière ; le fil de l'éclairage que sa deuxième lecture du Délire et
les rêves à trente ans de distance projette sur la première, et sur lui-même ;
celui réciproque qu’il porte sur le texte de Freud. L’auteur s’expose et
s’explique simplement, directement, au grand jour. Mais l'énigme de son
enquête rappelle que, dans Pompéi enseveli, la lumière de midi accueille des
fantômes.
Wilhelm Jensen, discret écrivain munichois (1837-1911), et le commentaire que
Freud en a fait en 1907. À la suite d’un rêve qui redonne vie à une figure de
marbre antique, un jeune archéologue se rend dans un état second à Pompéi. La
jeune femme de son rêve vit en réalité en bas de chez lui, et n’est autre que
son amie d'enfance, oubliée : elle le suivra dans son voyage, le guérira de
son délire en y entrant et en utilisant les mêmes médicaments langagiers que
le psychanalyste. L’amour est médecin, et la psychanalyse est une archéologie
de l’amour. Jean Mattern entre-tisse plusieurs fils dans cet essai : celui de
sa propre psychanalyse, de ses pertes et de ses deuils, celui d’une découverte
vitale singulière ; le fil de l'éclairage que sa deuxième lecture du Délire et
les rêves à trente ans de distance projette sur la première, et sur lui-même ;
celui réciproque qu’il porte sur le texte de Freud. L’auteur s’expose et
s’explique simplement, directement, au grand jour. Mais l'énigme de son
enquête rappelle que, dans Pompéi enseveli, la lumière de midi accueille des
fantômes.
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