- EAN13
- 9782226260710
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 02/01/2013
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Maître de la littérature populaire et précurseur du roman noir, Francis Carco
est né à Nouméa (Nouvelle-Calédonie) le 3 juillet 1886. Poète, conteur,
critique, auteur dramatique et romancier, sa jeunesse s’écoule au milieu de la
bohème du Quartier latin et de la butte Montmartre. En 1923, l’Académie
française lui décerne le Grand Prix du roman pour l’Homme traqué. En 1937, il
est élu membre de l’Académie Goncourt. Il meurt à Paris en 1958.
Francis Carco est « l’écrivain des bas-fonds ». « Les rues obscures, les bars
retentissants des appels des sirènes, les navires en partance et les feux dans
la nuit » hantent son univers (Katherine Mansfield). Dans le Paris des mauvais
garçons et des filles de joie, il a partagé la vie de bohème d’Apollinaire,
Max Jacob, Modigliani ou Pierre Mac Orlan.
« Carco est un poète en demi-teintes, il bannit le verbiage, le clinquant, le
faux lyrisme. Jusque dans ses poèmes les plus simples, on sent une sorte d
'arrière-tremblement, de frémissement. Sa couleur est le gris, celui des murs,
des jours, des souvenirs. Ses paysages campagnards ou urbains sont mouillés de
pluie. Les bonheurs charnels sont courts et sans lendemain. On voit des bars,
des ombres, des pas solitaires, un univers triste et las. Ce sont les amours
de rues sans joie comme dans les chansons des chanteuses réalistes, de Damia à
Fréhel, mais Carco excelle à jouer des airs tristes et tendres, à composer
même sur un air de java. »
Robert Sabatier
est né à Nouméa (Nouvelle-Calédonie) le 3 juillet 1886. Poète, conteur,
critique, auteur dramatique et romancier, sa jeunesse s’écoule au milieu de la
bohème du Quartier latin et de la butte Montmartre. En 1923, l’Académie
française lui décerne le Grand Prix du roman pour l’Homme traqué. En 1937, il
est élu membre de l’Académie Goncourt. Il meurt à Paris en 1958.
Francis Carco est « l’écrivain des bas-fonds ». « Les rues obscures, les bars
retentissants des appels des sirènes, les navires en partance et les feux dans
la nuit » hantent son univers (Katherine Mansfield). Dans le Paris des mauvais
garçons et des filles de joie, il a partagé la vie de bohème d’Apollinaire,
Max Jacob, Modigliani ou Pierre Mac Orlan.
« Carco est un poète en demi-teintes, il bannit le verbiage, le clinquant, le
faux lyrisme. Jusque dans ses poèmes les plus simples, on sent une sorte d
'arrière-tremblement, de frémissement. Sa couleur est le gris, celui des murs,
des jours, des souvenirs. Ses paysages campagnards ou urbains sont mouillés de
pluie. Les bonheurs charnels sont courts et sans lendemain. On voit des bars,
des ombres, des pas solitaires, un univers triste et las. Ce sont les amours
de rues sans joie comme dans les chansons des chanteuses réalistes, de Damia à
Fréhel, mais Carco excelle à jouer des airs tristes et tendres, à composer
même sur un air de java. »
Robert Sabatier
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