Historiens compagnons d’Alexandre, Callisthène, Onésicrite, Néarque, Ptolémée, Aristobule
EAN13
9782251914404
Éditeur
Les Belles Lettres
Date de publication
Collection
Études Anciennes
Langue
français
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Historiens compagnons d’Alexandre

Callisthène, Onésicrite, Néarque, Ptolémée, Aristobule

Les Belles Lettres

Études Anciennes

Livre numérique

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Cet ouvrage présente l’œuvre de 5 historiens qui ont accompagné Alexandre dans
son expédition et qui ont, chacun à sa manière – suivant leur proximité avec
Alexandre, le moment auquel ils ont pris la plume, leurs idées politiques,
leur lieu de naissance, leur place dans la société – raconté leur version de
la gigantesque campagne. Bien que fragmentaires, ces sources sont
fondamentales pour comprendre qui était le célèbre roi macédonien. Dans leurs
contradictions, elles disent aussi les défis posés à l’historien dans la
connaissance d’événements aussi importants que l’incendie du palais de
Persepolis, la bataille du Granique ou la rencontre d’Alexandre avec les
brahmanes de Taxila. En effet, tous les écrits de ces auteurs ont disparu et
ont été transmis par d’autres historiens des siècles plus tard. « Callisthène
était un écrivain de métier et un historien déjà confirmé, nourri au surplus
de la poésie homérique et des poètes cycliques, lorsqu’il fut promu
historiographe officiel d’Alexandre. Onésicrite alliait en lui, curieusement,
une culture philosophique et l’expérience de la navigation ; en outre, il
était doué d’une imagination débordante qui lui a fait écrire le premier «
roman d’Alexandre », où beaucoup de fiction s’est mêlé à un peu d’histoire. Au
contraire, Ptolémée et Aristobule ont laissé des œuvres dont le caractère de
sobriété et l’impression de véracité ont séduit Arrien au point qu’il les a
prises comme sources de son Anabase d’Alexandre. A ces quatre auteurs j’ai
jugé utile d’adjoindre Néarque, bien connu grâce à l’Inde d’Arrien et aux
extraits de Strabon ; quoiqu’il n’ait raconté qu’un épisode de l’entreprise
d’Alexandre, la croisière sur l’océan Indien, il n’a pas moins dégagé par ce
récit, un aspect essentiel de la grande conquête asiatique : la découverte
d’un monde nouveau. » (Extrait de la Préface)
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