- EAN13
- 9782370159960
- Éditeur
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- Date de publication
- 10/07/1905
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Littératures africaines : dans quelle(s) langues(s) ?
Collectif
Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782370159960
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
7.99
Cet ouvrage présente les actes du colloque du Centre d'Études et de Recherches
sur les Pays d'Afrique Noire Anglophones (CERPANA) organisé en 1994. La Table
Ronde a permis de découvrir les écrivains présents sous un angle plus
personnel, plus intime, avec souvent l'évocation de leur enfance tant il est
vrai que les circonstances particulières et le vécu individuel peuvent être
déterminants dans le choix de la langue. Dans les réponses à la question
unique : « Dans Quelle (s) Langue (s)... écrivez-vous et Pourquoi ? » nous ne
retenons que les moments les plus forts, les analyses les plus fines, sans
nous attarder sur ce qui a été dit par ailleurs. En préambule nous voulons
citer André Brink, parce que sa définition des relations de l'écrivain avec sa
langue ou ses langues nous fait pénétrer au cour du processus de création : «
... être écrivain, c'est d'abord établir des liens entre soi-même et le
langage afin de pouvoir découvrir la nature réelle de l'univers dans lequel on
vit ». Kourouma, Dakeyo et Béti confirment à peu près dans les mêmes termes
qu'au moment où ils ont commencé à écrire le problème du choix de la langue ne
se posait même pas : à cause du contexte colonial (politique d'assimilation),
de l'exemple des aînés comme Senghor ou Césaire, des problèmes de lectorat et
donc d'édition, c'est le français qui s'imposait.
sur les Pays d'Afrique Noire Anglophones (CERPANA) organisé en 1994. La Table
Ronde a permis de découvrir les écrivains présents sous un angle plus
personnel, plus intime, avec souvent l'évocation de leur enfance tant il est
vrai que les circonstances particulières et le vécu individuel peuvent être
déterminants dans le choix de la langue. Dans les réponses à la question
unique : « Dans Quelle (s) Langue (s)... écrivez-vous et Pourquoi ? » nous ne
retenons que les moments les plus forts, les analyses les plus fines, sans
nous attarder sur ce qui a été dit par ailleurs. En préambule nous voulons
citer André Brink, parce que sa définition des relations de l'écrivain avec sa
langue ou ses langues nous fait pénétrer au cour du processus de création : «
... être écrivain, c'est d'abord établir des liens entre soi-même et le
langage afin de pouvoir découvrir la nature réelle de l'univers dans lequel on
vit ». Kourouma, Dakeyo et Béti confirment à peu près dans les mêmes termes
qu'au moment où ils ont commencé à écrire le problème du choix de la langue ne
se posait même pas : à cause du contexte colonial (politique d'assimilation),
de l'exemple des aînés comme Senghor ou Césaire, des problèmes de lectorat et
donc d'édition, c'est le français qui s'imposait.
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