- EAN13
- 9782384421848
- Éditeur
- La Gibecière à Mots
- Date de publication
- 23/01/2023
- Langue
- français
- Langue d'origine
- russe
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782384421848
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2.99
Léon Tolstoï (1828-1910)
"En 1808, l’Empereur Alexandre se rendit à Erfurth pour avoir avec Napoléon
une nouvelle entrevue, dont la pompe solennelle défraya longtemps les
conversations des cercles aristocratiques de Pétersbourg.
En 1809, l’alliance des « deux arbitres du monde », comme on appelait alors
les deux souverains, était si intime, qu’au moment où Napoléon déclara la
guerre à l’Autriche, l’Empereur Alexandre décida qu’un corps d’armée russe
passerait la frontière pour soutenir Bonaparte, son ennemi d’autrefois, contre
son ex-allié l’Empereur d’Autriche, et le bruit courut qu’il était question
d’un mariage entre Napoléon et une sœur de l’empereur.
En dehors des combinaisons et des éventualités de la politique extérieure, la
société russe se préoccupait vivement à cette époque des réformes décrétées
dans toutes les parties de l’administration. Cependant, malgré ces graves
préoccupations, l’existence de tous les jours, la vraie existence
individuelle, avec ses intérêts matériels de santé, de maladie, de travail, et
de repos, ses aspirations intellectuelles vers les sciences, la poésie, la
musique, ses passions, ses haines, ses amours, et ses amitiés, n’en suivait
pas moins son cours habituel, sans s’inquiéter outre mesure du rapprochement
ou de la rupture avec Napoléon, ni des grandes réformes entreprises."
Tome II
"En 1808, l’Empereur Alexandre se rendit à Erfurth pour avoir avec Napoléon
une nouvelle entrevue, dont la pompe solennelle défraya longtemps les
conversations des cercles aristocratiques de Pétersbourg.
En 1809, l’alliance des « deux arbitres du monde », comme on appelait alors
les deux souverains, était si intime, qu’au moment où Napoléon déclara la
guerre à l’Autriche, l’Empereur Alexandre décida qu’un corps d’armée russe
passerait la frontière pour soutenir Bonaparte, son ennemi d’autrefois, contre
son ex-allié l’Empereur d’Autriche, et le bruit courut qu’il était question
d’un mariage entre Napoléon et une sœur de l’empereur.
En dehors des combinaisons et des éventualités de la politique extérieure, la
société russe se préoccupait vivement à cette époque des réformes décrétées
dans toutes les parties de l’administration. Cependant, malgré ces graves
préoccupations, l’existence de tous les jours, la vraie existence
individuelle, avec ses intérêts matériels de santé, de maladie, de travail, et
de repos, ses aspirations intellectuelles vers les sciences, la poésie, la
musique, ses passions, ses haines, ses amours, et ses amitiés, n’en suivait
pas moins son cours habituel, sans s’inquiéter outre mesure du rapprochement
ou de la rupture avec Napoléon, ni des grandes réformes entreprises."
Tome II
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