- EAN13
- 9782729713102
- Éditeur
- Presses Universitaires de Lyon
- Date de publication
- 29/08/2022
- Collection
- André Gide - Textes et correspondances
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782729713102
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Voici un livre de bonne foi, témoignage d’une lucidité et d’une franchise sans
équivalent sur les dernières années d’André Gide. Un Gide père, beau-père et
grand-père, - et l’auteur de Thésée, l’écrivain qui n’était plus tout à fait
le « contemporain capital » de l’entre-deux-guerres, mais demeurait une «
référence » considérable et suscitait encore, jusqu’à sa mort et par-delà,
autant d’amours fascinés que de haines sans merci. Jean Lambert (1914-1999) ne
cache rien de ce que son intimité avec Gide lui a fait connaître ou permis de
deviner. « Une fois de plus, mon cher Jean, lui écrivit Jean Schlumberger, je
retrouve cette netteté d’écriture, cette aisance soignée et cet humour de bon
ton qui apparaît dans tout ce que vous écrivez. Vous aviez cette fois à
cheminer entre des buissons riches en roses et en épines, où il fallait
beaucoup de tact pour ne jamais s’accrocher ». Et Marcel Jouhandeau : «
J’admire comme vous avez su rendre toutes les nuances du sentiment que vous a
inspiré cet homme extraordinaire. Pas une seconde vous n’avez cessé d’être
juste. On ne sent dans vos propos ni complaisance ni flatterie, pas plus
envers celui dont vous parlez qu’envers vous-même. Il fallait avoir le cœur
bien placé pour se maintenir dans la ligne que vous avez suivie. Elle vous
fait honneur autant qu’à celui que vous faites revivre à nos yeux... »
équivalent sur les dernières années d’André Gide. Un Gide père, beau-père et
grand-père, - et l’auteur de Thésée, l’écrivain qui n’était plus tout à fait
le « contemporain capital » de l’entre-deux-guerres, mais demeurait une «
référence » considérable et suscitait encore, jusqu’à sa mort et par-delà,
autant d’amours fascinés que de haines sans merci. Jean Lambert (1914-1999) ne
cache rien de ce que son intimité avec Gide lui a fait connaître ou permis de
deviner. « Une fois de plus, mon cher Jean, lui écrivit Jean Schlumberger, je
retrouve cette netteté d’écriture, cette aisance soignée et cet humour de bon
ton qui apparaît dans tout ce que vous écrivez. Vous aviez cette fois à
cheminer entre des buissons riches en roses et en épines, où il fallait
beaucoup de tact pour ne jamais s’accrocher ». Et Marcel Jouhandeau : «
J’admire comme vous avez su rendre toutes les nuances du sentiment que vous a
inspiré cet homme extraordinaire. Pas une seconde vous n’avez cessé d’être
juste. On ne sent dans vos propos ni complaisance ni flatterie, pas plus
envers celui dont vous parlez qu’envers vous-même. Il fallait avoir le cœur
bien placé pour se maintenir dans la ligne que vous avez suivie. Elle vous
fait honneur autant qu’à celui que vous faites revivre à nos yeux... »
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