- EAN13
- 9782753585829
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 15/03/2022
- Collection
- Res Publica
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La fin de la femme rouge ?
Fabriques transnationales du genre après la chute du Mur
Ioana Cîrstocea
Presses universitaires de Rennes
Res Publica
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Aide EAN13 : 9782753585829
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Au moyen d’une démarche de sociologie politique et critique cet ouvrage
analyse les mécanismes de pouvoir dont témoignent l’émergence et le
déploiement de normes technocratiques, discours experts, répertoires militants
et savoirs académiques centrés sur les droits des femmes et l’égalité des
sexes dans le contexte postsocialiste et au-delà. Un dispositif d’observation
multi-échelles et transnational rassemble des institutions précédemment quasi
ignorées par la recherche en sciences sociales : un réseau militant
transatlantique, une fondation philanthropique étasunienne, plusieurs centres
d’études sur le genre basés dans les anciens pays socialistes. L’enquête
éclaire ainsi de manière inédite la captation des ressources féministes dans
la gouvernance et donne à voir le genre comme un puissant vecteur idéologique
et pratique de la pénétration des logiques libérales dans l’ancien « bloc de
l’Est » pendant le processus de démocratisation. Appuyée sur des outils
prosopographiques, l’analyse met en perspective les parcours de plusieurs
dizaines d’intellectuelles – des entrepreneures et des médiatrices du genre en
voie de professionnalisation académique, technocratique et militante – qui ont
fait revivre temporairement leur capital historique « rouge » pour se
construire comme des intervenantes légitimes dans les arènes féministes
globalisées de l’après-Guerre froide.
analyse les mécanismes de pouvoir dont témoignent l’émergence et le
déploiement de normes technocratiques, discours experts, répertoires militants
et savoirs académiques centrés sur les droits des femmes et l’égalité des
sexes dans le contexte postsocialiste et au-delà. Un dispositif d’observation
multi-échelles et transnational rassemble des institutions précédemment quasi
ignorées par la recherche en sciences sociales : un réseau militant
transatlantique, une fondation philanthropique étasunienne, plusieurs centres
d’études sur le genre basés dans les anciens pays socialistes. L’enquête
éclaire ainsi de manière inédite la captation des ressources féministes dans
la gouvernance et donne à voir le genre comme un puissant vecteur idéologique
et pratique de la pénétration des logiques libérales dans l’ancien « bloc de
l’Est » pendant le processus de démocratisation. Appuyée sur des outils
prosopographiques, l’analyse met en perspective les parcours de plusieurs
dizaines d’intellectuelles – des entrepreneures et des médiatrices du genre en
voie de professionnalisation académique, technocratique et militante – qui ont
fait revivre temporairement leur capital historique « rouge » pour se
construire comme des intervenantes légitimes dans les arènes féministes
globalisées de l’après-Guerre froide.
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