Les dépossessions romanesques, Lecture de la négativité chez Anne Hébert, Gabrielle Roy et Réjean Ducharme
EAN13
9782760648562
Éditeur
Presses de l'Université de Montréal
Date de publication
Collection
Nouvelles études québécoises et Libre accès
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Les dépossessions romanesques

Lecture de la négativité chez Anne Hébert, Gabrielle Roy et Réjean Ducharme

Presses de l'Université de Montréal

Nouvelles études québécoises et Libre accès

Livre numérique

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Le roman québécois a souvent détenu un statut problématique aux yeux de la
critique, comme si, pour être pleinement romanesque, il lui manquait sans
cesse une composante jugée essentielle : la maturité, l’amour ou encore
l’aventure. Certains avancent même que, contrairement au roman européen, à
partir duquel on l’a beaucoup lu, il n’y aurait pas de transformation du
personnage dans le roman écrit au Québec. Or se pourrait-il que celle-ci,
pourtant souvent annoncée mais évitée, soit liée à autre chose qu’à
l’ascension sociale propre au réalisme français ? Qu’elle ne soit pas un idéal
à atteindre, mais bien une étape dans un processus de dépossession et que
l’enjeu des oeuvres serait alors de raconter la façon dont les personnages lui
résistent ? C’est l’hypothèse qu’avance l’auteur du présent ouvrage, qui
s’attache à relire par ce biais la façon dont certains romans modernes
québécois expriment leur négativité. L’analyse, qui s’appuie principalement
sur les oeuvres d’Anne Hébert, de Gabrielle Roy et de Réjean Ducharme, montre
également que la dépossession revêt une dimension formelle en devenant elle-
même romanesque.
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