Quand le Québec manquait de prêtres, La charge pastorale au Bas-Canada
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EAN13
9782763702162
Éditeur
Presses de l'Université Laval
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Quand le Québec manquait de prêtres

La charge pastorale au Bas-Canada

Presses de l'Université Laval

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782763702162
    • Fichier PDF, libre d'utilisation
    18.12

  • Aide EAN13 : 9782763702162
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    18.12
Quand le Québec s’appelait le Bas-Canada (1791-1840), l’Église catholique
était menacée de toutes parts : statut politique précaire, vive concurrence
des autres religions chrétiennes, pénurie chronique de prêtres à la campagne
où une paroisse sur trois était sans curé. Débuts de carrière précoces, fins
de vie professionnelle au-delà de l’âge normal de la retraite comblent tant
bien que mal le déséquilibre entre l’offre et la demande, source de richesse
pour les hommes robustes, cause d’épui­se­ment professionnel fatal aux
constitutions les plus fragiles. La rareté des ressources favorise une
pastorale branchée sur les Évangiles : du caté­chisme à la prédication, le
chrétien est orienté vers la confession, tâche éminemment épuisante lorsque,
le carême venu, tous passent aux aveux, les uns pardonnés, les autres écartés
de la communion pascale.??À quelle religion le peuple des campagnes fut-il
convié ? Telle est la ques­tion centrale à laquelle ce livre propose une
réponse surprenante. Les prêtres se méfient de la pensée magique : l’eau
bénite pour sauver la récolte est utilisée avec parcimonie. Cérémonies et
confréries sont réduites au minimum. Une messe avec sermon, célébrée en
semaine, vaut mieux que deux célébrations dominicales sans prédication quand
un même prêtre dessert deux communautés. Les prédicateurs méprisants sont
répri­mandés, les confesseurs scrupuleux, retirés des paroisses alors que
d’autres sont rappelés au devoir de compassion. Au total, le bonheur éternel
paraît plus accessible qu’au cours du siècle qui s’achève avec la Révolution
tranquille ; la prédication d’un jeune prêtre annonce pourtant la montée d’une
pastorale de la peur de l’enfer.???Œuvre de vulgarisation, ce récit d’histoire
vraie est écrit comme un roman. Incroyants ou indifférents ne sauraient avoir
honte de ce passé où les prêtres œuvraient à la civilisation des mœurs. La
minorité attachée à la religion ancestrale y découvrira une pratique pastorale
plus près des enseignements du Christ qu’on l’a écrit depuis l’aube de la
Révolu­tion tranquille.???À propos des précédents ouvrages de l’auteur
:??Mariage et famille au temps de Papineau :?« On le voit, Serge Gagnon
s’intéresse à la vie institutionnelle là où elle s’articule aux expériences
fondamentales de la vie humaine pour leur donner sens. Cette préoccupation à
elle seule devrait donner envie de le lire. »??- Françoise-Romaine Ouellette,
?Revue d’histoire de l’Amérique française??Plaisir d’amour et crainte de Dieu
:?« Écrit dans une langue vigoureuse et claire, cet ouvrage retiendra
l’attention tant du grand public que des chercheurs [...]. »??- Nelson Martin
Dawson, Études d’histoire religieuse??Mourir hier et aujourd’hui :?« [...]
Serge Gagnon [...] nous aura conduits à extraire de l’histoire d’hier de très
fondamentales questions philosophiques et éthiques sur notre temps. Qui dit
mieux ? »??- Laurent Laplante, Recherches sociographiques
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