- EAN13
- 9782824717135
- Éditeur
- Bibebook
- Date de publication
- 10/06/2015
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782824717135
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Dinah Maria Mulock s'établit à Londres vers 1846. Elle était décidée à vivre
de sa plume et commença à publier des romans pour la jeunesse, et finit par
devenir une des premières romancières de son temps. Extrait : Il est étrange
que les femmes n'en jugent pas toujours ainsi, étrange qu'une jeune fille ne
s'attache pas de préférence, après sa propre mère, à la femme qui a porté
celui qu'elle aime, qui l'a nourri, soigné, qui a souffert pour lui plus
qu'aucune autre créature ne peut souffrir, excepté sa femme, encore pas
toujours. Il est bien étrange qu'une mère, affectueuse et bonne pour tout ce
qui plaît à son fils, pour son cheval ou son chien, n'aime pas, par-dessus
tout, la créature qu'il aime le mieux au monde, celle de qui dépendent, sa vie
durant, son bonheur, son repos et son honneur. Hélas ! pourquoi faut-il qu'une
relation si simple, si naturelle, si sainte, semble si pénible et reste
presque sans exemple, même parmi les femmes vertueuses de ce monde ! Mères,
femmes, à qui la faute ? Est-ce parce que chacune exige trop pour elle-même,
trop peu pour l'autre, parce que l'une oublie qu'elle a été jeune, l'autre
qu'elle sera vieille un jour ? Ou bien est-ce que, dans le plus tendre
dévouement des femmes, il reste un grain de jalousie qui leur fait oublier
cette vérité aussi profonde en amour qu'en charité : « qu'il vaut mieux donner
que recevoir ! » Peut-être une vieille fille comme Marthe Stretton n'a-t-elle
pas le droit de discuter cette question. Mais je veux dire une chose, c'est
que je puis pardonner beaucoup à une belle-fille qu'on n'aime pas, rien à
celle qui n'aime pas.
*[Dr]: Docteur
de sa plume et commença à publier des romans pour la jeunesse, et finit par
devenir une des premières romancières de son temps. Extrait : Il est étrange
que les femmes n'en jugent pas toujours ainsi, étrange qu'une jeune fille ne
s'attache pas de préférence, après sa propre mère, à la femme qui a porté
celui qu'elle aime, qui l'a nourri, soigné, qui a souffert pour lui plus
qu'aucune autre créature ne peut souffrir, excepté sa femme, encore pas
toujours. Il est bien étrange qu'une mère, affectueuse et bonne pour tout ce
qui plaît à son fils, pour son cheval ou son chien, n'aime pas, par-dessus
tout, la créature qu'il aime le mieux au monde, celle de qui dépendent, sa vie
durant, son bonheur, son repos et son honneur. Hélas ! pourquoi faut-il qu'une
relation si simple, si naturelle, si sainte, semble si pénible et reste
presque sans exemple, même parmi les femmes vertueuses de ce monde ! Mères,
femmes, à qui la faute ? Est-ce parce que chacune exige trop pour elle-même,
trop peu pour l'autre, parce que l'une oublie qu'elle a été jeune, l'autre
qu'elle sera vieille un jour ? Ou bien est-ce que, dans le plus tendre
dévouement des femmes, il reste un grain de jalousie qui leur fait oublier
cette vérité aussi profonde en amour qu'en charité : « qu'il vaut mieux donner
que recevoir ! » Peut-être une vieille fille comme Marthe Stretton n'a-t-elle
pas le droit de discuter cette question. Mais je veux dire une chose, c'est
que je puis pardonner beaucoup à une belle-fille qu'on n'aime pas, rien à
celle qui n'aime pas.
*[Dr]: Docteur
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