- EAN13
- 9782897593773
- Éditeur
- Atelier 10
- Date de publication
- 20/03/2018
- Collection
- Nouveau Projet
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Six stratégies pour réduire la souffrance au travail
Printemps-été 2018
Marie-Claude Élie-Morin
Atelier 10
Nouveau Projet
Livre numérique
-
Six stratégies pour réduire la souffrance au travail
Aide EAN13 : 9782897593773- Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
1.49
1\. Se mettre véritablement à l'écoute. L’écoute des salariés est primordiale.
Les mécanismes de feedback anonymes de type Officevibe ont l’avantage d’offrir
l’occasion de s’exprimer sur ses souffrances sans craindre d’éventuelles
représailles de la part d’un supérieur ou d’un collègue. Mais «il faut aussi
que les patrons prennent le risque d’interroger l’organisation et pas
seulement l’individu», fait remarquer Martial Rousseau, doctorant en
administration à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM. «Il est souvent
plus facile de proposer des séances de lâcher-prise sur le stress occasionné
par le travail (yoga, méditation, etc.) et de renvoyer toute la responsabilité
sur l’individu que de réfléchir sur le travail lui-même», dit-il. Un objectif
de qualité n’est pas atteint? Plutôt que de mettre la faute sur les employés,
c’est peut-être l’objectif qu’il faut revoir. 2\. Préférer la reconnaissance
aux cadeaux. Soixante-trois pour cent des personnes interrogées par GSOFT ont
rapporté ne pas recevoir suffisamment de reconnaissance de la part de leur
entreprise. Nombre d’employeurs négligent cette rétribution immatérielle, car
ils la confondent avec les cadeaux et autres bonis. Pourtant, l’immense
majorité des salariés préfère recevoir des commentaires encourageants plutôt
qu’une récompense financière.
Les mécanismes de feedback anonymes de type Officevibe ont l’avantage d’offrir
l’occasion de s’exprimer sur ses souffrances sans craindre d’éventuelles
représailles de la part d’un supérieur ou d’un collègue. Mais «il faut aussi
que les patrons prennent le risque d’interroger l’organisation et pas
seulement l’individu», fait remarquer Martial Rousseau, doctorant en
administration à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM. «Il est souvent
plus facile de proposer des séances de lâcher-prise sur le stress occasionné
par le travail (yoga, méditation, etc.) et de renvoyer toute la responsabilité
sur l’individu que de réfléchir sur le travail lui-même», dit-il. Un objectif
de qualité n’est pas atteint? Plutôt que de mettre la faute sur les employés,
c’est peut-être l’objectif qu’il faut revoir. 2\. Préférer la reconnaissance
aux cadeaux. Soixante-trois pour cent des personnes interrogées par GSOFT ont
rapporté ne pas recevoir suffisamment de reconnaissance de la part de leur
entreprise. Nombre d’employeurs négligent cette rétribution immatérielle, car
ils la confondent avec les cadeaux et autres bonis. Pourtant, l’immense
majorité des salariés préfère recevoir des commentaires encourageants plutôt
qu’une récompense financière.
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