- EAN13
- 9791034608577
- Éditeur
- Champ social Editions
- Date de publication
- 27/11/2023
- Collection
- Pouvoir d'agir
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La nébuleuse du pouvoir d’agir. L’empowerment des quartiers populaires à l’épreuve des pacificateurs et entrepreneurs de colères
Manuel Boucher
Champ social Editions
Pouvoir d'agir
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9791034608577
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9.99
Cet ouvrage issu d’une enquête sociologique menée en France dix ans après les
émeutes et révoltes urbaines de 2005 traite de la reformulation des modes
d’intervention sociale et politique dans les territoires urbains défavorisés
et ségrégués. Il décrit l’émergence d’acteurs sociaux et d’activistes
politiques qui, influencés par les débats, méthodes et techniques venues des
États-Unis, revendiquent œuvrer pour l’« empowerment » (traduit en français
par « le pouvoir d’agir ») des habitants des quartiers (im)populaires.
Après avoir fait l’« état de l’art » d’un point de vue théorique et
sociopolitique du pouvoir d’agir et de ses enjeux, en s’appuyant sur les
portraits de pacificateurs et producteurs de désordres, il interroge les
représentations, actions et raisons d’agir des différents types de promoteurs
de l’« empowerment à la française » présents dans les quartiers populaires.
Dépassant l’idéalisation de la « participation citoyenne », il propose alors
une modélisation critique de l’« espace du pouvoir d’agir » constitué d’une
nébuleuse au sein de laquelle deux figures principales s’opposent : la
première s’apparente à un mouvement social (appel à la liberté, à la
solidarité, à l’affirmation de soi et à l’émancipation démocratique) tandis
que la seconde ressemble à un antimouvement identitariste (appel à
l’homogénéité ethnique, à l’autodéfense communautaire et à la haine de soi).
émeutes et révoltes urbaines de 2005 traite de la reformulation des modes
d’intervention sociale et politique dans les territoires urbains défavorisés
et ségrégués. Il décrit l’émergence d’acteurs sociaux et d’activistes
politiques qui, influencés par les débats, méthodes et techniques venues des
États-Unis, revendiquent œuvrer pour l’« empowerment » (traduit en français
par « le pouvoir d’agir ») des habitants des quartiers (im)populaires.
Après avoir fait l’« état de l’art » d’un point de vue théorique et
sociopolitique du pouvoir d’agir et de ses enjeux, en s’appuyant sur les
portraits de pacificateurs et producteurs de désordres, il interroge les
représentations, actions et raisons d’agir des différents types de promoteurs
de l’« empowerment à la française » présents dans les quartiers populaires.
Dépassant l’idéalisation de la « participation citoyenne », il propose alors
une modélisation critique de l’« espace du pouvoir d’agir » constitué d’une
nébuleuse au sein de laquelle deux figures principales s’opposent : la
première s’apparente à un mouvement social (appel à la liberté, à la
solidarité, à l’affirmation de soi et à l’émancipation démocratique) tandis
que la seconde ressemble à un antimouvement identitariste (appel à
l’homogénéité ethnique, à l’autodéfense communautaire et à la haine de soi).
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