La Bhakti d'une reine, Śiva à Tiruccen̠n̠ampūṇṭi
EAN13
9791036549922
Éditeur
Institut français de Pondichéry
Date de publication
Collection
Collection Indologie
Langue
français
Fiches UNIMARC
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La Bhakti d'une reine

Śiva à Tiruccen̠n̠ampūṇṭi

Institut français de Pondichéry

Collection Indologie

Livre numérique

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    19.99
Élevé entre la fin du ixe et la première moitié du xe siècle au cœur du delta
de la Kāvēri du pays tamoul, en l’honneur du « grand dieu de Tirukkaṭaimuṭi »,
le temple shivaïte de Tirucceṉṉampūṇṭi constitue l’assise de cet ouvrage.
Maintenant abandonné, ce temple est l’un des exemples les plus anciens d’un
art dit Cōḻa. L’analyse conduit à proposer qu’il fut construit en l’honneur
d’une des divinités shivaïtes chantées dans l’anthologie poétique des premiers
hymnes à Śiva du pays tamoul, le Tēvāram (VIIe-IXe siècles). La difficulté à
cerner l’identité du plus important des patrons du temple, la reine Pallava
Māṟampāvai, répond à la complexité d’un site où s’entrelacent différents
corpus, poèmes, épigraphes, sculptures, monuments Pallava et manifestations
artistiques de la période cōḻa. Tirucceṉṉampūṇṭi est ainsi exploré à travers
trois directions de recherche principales : il s’agit de définir l’art Cōḻa en
reconnaissant la contribution des temples royaux des Pallava et en
s’interrogeant sur l’usage des labels dynastiques, d’explorer la relation
entre le monde des textes et celui de l’archéologie à l’aide de deux corpus
précis, l’un iconographique, l’autre épigraphique et, enfin, d’examiner la
relation entre royal et local pour ce qui concerne le phénomène religieux
connu sous le nom de "Bhakti". Femme active dans une région déterminée, se
proclamant dans des inscriptions tamoules membre d’une famille des Pallava
fameuse pour son épigraphie sanskrite, liée à une communauté de marchands plus
qu’aux brahmanes, Māṟampāvai paraît cristalliser les rencontres entre
plusieurs mondes. L’univers divin n’est pas le moins complexe d’entre eux :
Viṣṇu
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