Gai savoir sur l'épicurisme, 1, Gai savoir sur l'Epicurisme-I: la culture de l'amitié dans le Jardin d'Epicure
EAN13
9782332480255
ISBN
978-2-332-48025-5
Éditeur
Editions Edilivre
Date de publication
Collection
Collection Universitaire
Séries
Gai savoir sur l'épicurisme (1)
Nombre de pages
120
Dimensions
24 x 17 x 0,7 cm
Poids
260 g
Langue
français
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1 - Gai savoir sur l'Epicurisme-I: la culture de l'amitié dans le Jardin d'Epicure

Editions Edilivre

Collection Universitaire

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La culture de l’amitié épicurienne, la question du « bien-vivre » (euzen) est un souci majeur dans toute organisation humaine et les moyens pour réaliser cette fin (telos) dépendent en dernière analyse de la bonne santé des institutions et surtout des législateurs, dont leur mission est d’éduquer les citoyens. C’était là, l’échec des institutions grecques ; et de façon similaire, nous retrouvons des maux communs dans nos États modernes. À l’heure où nos sociétés sont confrontées à toutes les formes pernicieuses d’intolérances (religieuses, racismes, xénophobie, immigration), à l’insécurité dans les tours et recoins des villes, et au grand fléau du terrorisme, il urge de revenir aux enseignements et aux sagesses des anciens Grecs. Lorsque Aristote y voyait la paix et la tranquillité de la Cité-État, via l’amitié politique (la concorde), Épicure plus prudent et visionnaire, la conditionnait d’abord par une culture de l’amitié, qui n’est pas qu'un vain mot, mais une vraie activité, une occupation constante entre et avec tous les individus (koinoia philia), au-delà de leurs différences. Pour le philosophe du Jardin [Épicure, 341/271 av. J.-C.], la vraie culture de l’amitié, voire sa mondialisation, peut constituer un moyen d’instaurer la vie bienheureuse. Si le Jardin au IIIe siècle av. J.-C. l’a vécue et concrétisé, qu’est-ce qui empêcherait les États, dits civilisés, de faire mieux que les Anciens ? C’est-à-dire de faire la preuve bachelardienne de son expérimentation, en donnant du coup raison à laphilia potitikêd’Aristote. Chantons, comme l’aède, l’hymne d’Épicure : « l’amitié mène sa ronde autour du monde habité, comme un héraut nous appelant tous à nous réveiller pour nous estimer bienheureux. » (Sentence 52).
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