- EAN13
- 9782735127054
- ISBN
- 978-2-7351-2705-4
- Éditeur
- Éditions de la Maison des sciences de l'homme, Paris
- Date de publication
- 24/09/2020
- Collection
- Interventions
- Nombre de pages
- 320
- Dimensions
- 18 x 12,5 x 6,1 cm
- Poids
- 302 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Pauvre petit blanc
Le mythe de la dépossession raciale
De Sylvie Laurent
Éditions de la Maison des sciences de l'homme, Paris
Interventions
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Autre version disponible
Depuis une dizaine d'années, un nombre considérable de Blancs pensent être les
nouvelles victimes d'un « racisme anti-blanc », d’une « discrimination
inversée », d’un « remplacement » et pour les plus extrémistes, d’un «
génocide blanc ».
Ces discours, propres aux sympathisants d’un nationalisme ethno-racial, ont
motivé l’élection de Donald Trump à la présidence des EU et menacent
d’entériner sa réélection en novembre 2020.
Dans de très nombreux ouvrages, cette crispation communautariste blanche est
souvent présentée comme une réaction politique à la mondialisation néolibérale
et aux inégalités nouvelles qui en résultent, à l’immigration dite « massive »
et surtout au développement d’une société multiculturelle en passe d’assurer
un bouleversement démographique et culturel.
Pourtant, ces discours sur le « déclin » même relatif des Blancs américains ne
résiste pas à l’étude des données disponibles sur l’inégalité réelle et les
positions de pouvoir entre Noirs, Hispaniques et Blancs.
En réfléchissant à la construction historique d’une identité nationale ethno-
raciale aux EU, Sylvie Laurent démonte le nouveau mythe du Blanc victime qui a
déjà traversé l’Atlantique (Brexit, par exemple) et qui invisibilise des
inégalités raciales pourtant toujours criantes.
Elle dévoile avec brio que ce discours est en réalité l’ultime tour de passe-
passe de la domination blanche aux États-Unis, qui s’approprie la posture de
l’opprimé pour préserver un ordre social chahute´ par l’élection de Barack
Obama et l’activisme des minorisés.
nouvelles victimes d'un « racisme anti-blanc », d’une « discrimination
inversée », d’un « remplacement » et pour les plus extrémistes, d’un «
génocide blanc ».
Ces discours, propres aux sympathisants d’un nationalisme ethno-racial, ont
motivé l’élection de Donald Trump à la présidence des EU et menacent
d’entériner sa réélection en novembre 2020.
Dans de très nombreux ouvrages, cette crispation communautariste blanche est
souvent présentée comme une réaction politique à la mondialisation néolibérale
et aux inégalités nouvelles qui en résultent, à l’immigration dite « massive »
et surtout au développement d’une société multiculturelle en passe d’assurer
un bouleversement démographique et culturel.
Pourtant, ces discours sur le « déclin » même relatif des Blancs américains ne
résiste pas à l’étude des données disponibles sur l’inégalité réelle et les
positions de pouvoir entre Noirs, Hispaniques et Blancs.
En réfléchissant à la construction historique d’une identité nationale ethno-
raciale aux EU, Sylvie Laurent démonte le nouveau mythe du Blanc victime qui a
déjà traversé l’Atlantique (Brexit, par exemple) et qui invisibilise des
inégalités raciales pourtant toujours criantes.
Elle dévoile avec brio que ce discours est en réalité l’ultime tour de passe-
passe de la domination blanche aux États-Unis, qui s’approprie la posture de
l’opprimé pour préserver un ordre social chahute´ par l’élection de Barack
Obama et l’activisme des minorisés.
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Commentaires des lecteurs
Histoire d'une supercherie
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