Que Dieu me pardonne, Lauréat du Grand Prix du Jury, Festival Pôle Art - Plaine-Haute
EAN13
9782377220250
Éditeur
Éditions Jigal
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Que Dieu me pardonne

Lauréat du Grand Prix du Jury, Festival Pôle Art - Plaine-Haute

Éditions Jigal

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782377220250
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    9.99
Un drame suffit pour faire entrer en collision deux univers que tout oppose…

Ici, une banlieue tranquille, un quartier résidentiel et ses somptueuses
maisons dans lesquelles le gratin de la ville coule des jours paisibles… À
quelques encablures, une petite cité, grise et crasseuse. Avec sa bande de
jeunes désœuvrés qui végètent du matin au soir. Deux univers qui se frôlent
sans jamais se toucher. D’un côté, il y a Kader, le roi de la glande et des
petits trafics, Mélissa, la belle plante qui rêve d’une vie meilleure… De
l’autre, Rayan, le bourgeois fortuné mais un peu détraqué… Et au milieu,
Mattis, le flic ténébreux, toujours en quête de rédemption. Une cohorte d’âmes
égarées qui n’auraient jamais dû se croiser… Des destins qui s’emmêlent, des
illusions perdues, des espoirs envolés… Et puis, cette petite mécanique qui se
met en place comme une marche funèbre… implacable !

Suspense et fracture sociale s’entremêlent dans ce polar pas comme les autres
!

EXTRAIT

Le quartier ne ressemblait en rien aux grandes barres bétonnées de la Seine-
Saint-Denis. C’était une cité à hauteur d’hommes, plantée près d’une forêt
domaniale. Et même si les façades s’étaient dépréciées au fil des années,
laissant apparaître une couche de crasse tenace, et que l’entretien des
espaces extérieurs ne s’effectuait qu’au bout de nombreuses relances, cette
cité semblait jouir d’une certaine réputation. Seuls quelques éléments
perturbateurs, dont Kader, donnaient du grain à moudre aux forces de police.
Rien de bien méchant en vérité, des actes d’incivisme, un peu de deal de shit
et des vols de scooters. Dan frappa vigoureusement à la porte de l’appartement
des parents de Kader.
— T’aurais pu sonner, commenta Mattis.

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

Difficile de lâcher ce bouquin tant Philippe Hauret avec ses personnages
criants de vérité vous entraîne dans leur désespoir, leur ennui, leur mal de
vivre… Philippe Hauret, nouvelle belle voix du roman noir social. - Nyctalopes

Un train lancé à grande vitesse… Un roman de désespoir… Un grand roman noir -
Dora Suarez

À mi-chemin entre le thriller et le roman policier, Que Dieu me pardonne se
révèle être un page-turner d’excellente facture. Le rythme est enlevé, et
Philippe Hauret contrôle de bout en bout la spirale mortifère implacable dans
laquelle certains de ses personnages vont sombrer. Que Dieu me pardonne est un
véritable petit régal ! - La Cause littéraire

À PROPOS DE L'AUTEUR

Né en 1963 à Chamalières, Philippe Hauret passe son enfance sur la Côte
d’Azur, entre Nice et Saint-Tropez. Après le divorce de ses parents et
d’incessants déménagements, il échoue en banlieue sud parisienne. Sa scolarité
est chaotique, seuls le français et la littérature le passionnent. En
autodidacte convaincu, il quitte l’école et vit de petits boulots, traîne la
nuit dans les bars, et soigne ses lendemains de cuite en écrivant de la poésie
et des bouts de romans. Il voyage ensuite en Europe, avant de trouver sa voie
en entrant à l’université. Après avoir longtemps occupé la place de factotum,
il est maintenant bibliothécaire. Quand il n’écrit pas, Philippe Hauret se
replonge dans ses auteurs favoris, Fante, Carver, Bukowski, joue de la
guitare, regarde des films ou des séries, noirs, de préférence.
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