L'essor de la communication : colporteurs, graphistes, locuteurs dans la préhistoire
EAN13
9782402423304
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Lieu Commun)
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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L'essor de la communication : colporteurs, graphistes, locuteurs dans la préhistoire

FeniXX réédition numérique (Lieu Commun)

Indisponible
L’homme est communication. La caresse d’amour de la mère pour son petit ; le
dur choc du percuteur sur le rognon de silex ou sur le bloc de quartz pour
œuvrer le premier outil, créent, par là-même, rythme et harmonie ; la main
souillée qui s’imprime sur le sol ; le doigt vagabond qui trace ses méandres
sur le sable des grèves ou la terre des limons sont autant de faits
universels, marques d’une « osmose gestuelle ». La communication s’impose :
les piroguiers audacieux, sur leurs embarcations de roseaux, de bois, ou leurs
coracles de cuir, profitant de la baisse du niveau des océans, doublent les
migrations vers les Amériques ; vers le continent austral. Tout est
communication ! La noire et brillante obsidienne est objet de troc ou de
colportage. Le silex blond de Touraine, aux « cachettes » mercantiles, la dure
dolérite du Morbihan jalonnent de nouvelles voies de communication, couvrent
l’ouest de l’Europe. Vers 15 000 avant J.-C., la lampe à graisse de Lascaux,
le briquet de Chaleux, contemporains de la merveilleuse aiguille, lancent Cro-
Magnon à l’exploration et à la conquête d’un nouvel espace, celui des cavernes
et des ténèbres vaincues ! Les parois des grottes et des cavernes apportent,
enfin, des supports durables aux graphies innombrables. Elles sont notre
première « littérature en image » ! Drames ou anecdotes se poursuivant (se
conservant !) sur écorce ou sur cuir nous offrent les premières formes écrites
du langage, avec les multiples signes abstraits qui les accompagnent : leur
vocabulaire graphique est fort étendu, quoiqu’encore énigmatique pour nous.
L’écriture se prépare ! Mais quid de ce langage ? De rares toponymes,
antérieurs à la grande famille linguistique indo-européenne, chère à Georges
Dumézil, ne seraient-ils pas datables ? Les cartes de ces paléo-toponymes,
vrais « fossiles du langage », nous sont ici dévoilées de manière suggestive.
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