- EAN13
- 9782414254057
- Éditeur
- Edilivre – Aparis
- Date de publication
- 29/08/2018
- Collection
- Collection Classique / Edilivre
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Un tsunami dans ma tête
J’ai rêvé d’avoir un cervelet tout neuf
Mickaël Godde
Edilivre – Aparis
Collection Classique / Edilivre
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782414254057
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« 15 novembre 2011. La météo est printanière. Seul, je marche le long de la
Maine, à proximité du CHU d’Angers. J’ai emporté quelques affaires pour deux
jours : le service neurologique m’attend vers 16 heures. En ce début d’après-
midi, j’ai le temps ; le temps de ruminer les épisodes inquiétants de ces
derniers jours. Je suis déjà si fatigué. Avisant une butte d’herbe qui domine
la rivière, je m’y repose, essaie de ne pas m’endormir. J’appelle ma femme. On
se réconforte comme on peut. Se soulager de quoi ? Je ne sais quoi lui dire,
si ce n’est cette peur qui me tenaille au ventre... 15 h 30. Je me présente à
l’accueil. L’angoisse grandit. Dans l’ascenseur, j’appuie sur le bouton
Neurologie. Les portes du second étage s’ouvrent. Une infirmière m’invite à
patienter au fond du couloir. J’ai déjà le regard vide : Pourquoi en suis-je
arrivé là ? Dès lors, ce que je vais vivre m’entraînera dans un tourbillon
tragique et sans fin. Je souffre d’un syndrome cérébelleux, d’une nécrose du
cervelet. »
*[XVIIIe]: 18e siècle
*[ xix e]: 19e siècle
*[3e]: Troisième
Maine, à proximité du CHU d’Angers. J’ai emporté quelques affaires pour deux
jours : le service neurologique m’attend vers 16 heures. En ce début d’après-
midi, j’ai le temps ; le temps de ruminer les épisodes inquiétants de ces
derniers jours. Je suis déjà si fatigué. Avisant une butte d’herbe qui domine
la rivière, je m’y repose, essaie de ne pas m’endormir. J’appelle ma femme. On
se réconforte comme on peut. Se soulager de quoi ? Je ne sais quoi lui dire,
si ce n’est cette peur qui me tenaille au ventre... 15 h 30. Je me présente à
l’accueil. L’angoisse grandit. Dans l’ascenseur, j’appuie sur le bouton
Neurologie. Les portes du second étage s’ouvrent. Une infirmière m’invite à
patienter au fond du couloir. J’ai déjà le regard vide : Pourquoi en suis-je
arrivé là ? Dès lors, ce que je vais vivre m’entraînera dans un tourbillon
tragique et sans fin. Je souffre d’un syndrome cérébelleux, d’une nécrose du
cervelet. »
*[XVIIIe]: 18e siècle
*[ xix e]: 19e siècle
*[3e]: Troisième
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