- EAN13
- 9782746730205
- Éditeur
- Autrement
- Date de publication
- 26/01/2011
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782746730212
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Le triangle rose est devenu l'étendard de la communauté homosexuelle dans les
années 1970. À Berlin, Paris, Amsterdam ou New York, il est brandi lors de
manifestations afin de se souvenir, de commémorer les martyrs du groupe, et de
défendre les droits d'une nouvelle génération de militants nés après la
guerre. Revendiquer la reconnaissance des homosexuels en tant que victimes du
nazisme a longtemps été mal accueilli, tant par les autorités nationales que
par certains anciens déportés. Les homosexuels entraient en concurrence avec
d'autres groupes de victimes tels que les juifs ou les politiques... Mais
l'émergence de la voix des Tsiganes et les témoignages de rescapés homosexuels
ont modifié les choses... Il fallait le travail des historiens et la distance
de deux générations pour analyser cette épineuse question. A Berlin, Paris, et
Amsterdam, Régis Schlagdenhauffen a travaillé sur les archives de la
déportation, il a assisté aux commémorations, enquêté sur la construction des
monuments, leur financement et leur conception ; il a rencontré d'anciens
déportés, les acteurs politiques tout comme les militants associatifs d'hier
et d'aujourd'hui.
années 1970. À Berlin, Paris, Amsterdam ou New York, il est brandi lors de
manifestations afin de se souvenir, de commémorer les martyrs du groupe, et de
défendre les droits d'une nouvelle génération de militants nés après la
guerre. Revendiquer la reconnaissance des homosexuels en tant que victimes du
nazisme a longtemps été mal accueilli, tant par les autorités nationales que
par certains anciens déportés. Les homosexuels entraient en concurrence avec
d'autres groupes de victimes tels que les juifs ou les politiques... Mais
l'émergence de la voix des Tsiganes et les témoignages de rescapés homosexuels
ont modifié les choses... Il fallait le travail des historiens et la distance
de deux générations pour analyser cette épineuse question. A Berlin, Paris, et
Amsterdam, Régis Schlagdenhauffen a travaillé sur les archives de la
déportation, il a assisté aux commémorations, enquêté sur la construction des
monuments, leur financement et leur conception ; il a rencontré d'anciens
déportés, les acteurs politiques tout comme les militants associatifs d'hier
et d'aujourd'hui.
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