Un éléphant blanc, ça ne change pas de couleur
EAN13
9782749934587
Éditeur
Michel Lafon
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Un éléphant blanc, ça ne change pas de couleur

Michel Lafon

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782749934587
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    12.99
Un livre dynamique, réjouissant, un véritable roman d'aventures.
Une réhabilitation de l'aspect humain de l'acte médical qui manque tellement
aux malades, mais aussi aux médecins, dans les grands hôpitaux
occidentaux.~~Quand, à l'âge de la retraite, il a quitté ses fonctions de chef
du pôle cardio-vasculaire de l'hôpital Georges-Pompidou, Alain Deloche n'a pas
été trop affecté. Une autre vie l'attendait ailleurs, à La Chaîne de l'espoir
qu'il avait créée des années auparavant, pour venir en aide aux enfants des
pays défavorisés qu'une simple opération pouvait sauver d'une mort imminente.
C'est cette fabuleuse aventure qu'il nous raconte dans ce livre. Car
l'humanitaire est loin d'être une simple affaire de bons sentiments ! Ça
commence ici par des " bricolages ", au Vietnam, au Cambodge ou ailleurs, dans
des structures hospitalières de fortune où l'on s'aperçoit en pleine opération
à cœur ouvert qu'on a oublié l'oxygène ou le sang pour les transfusions. Sans
doute vaut-il mieux opérer les enfants à Paris. Ils seront des milliers, mais
les faire venir n'est pas une sinécure.
Pour progresser, il faut aussi se répandre dans les médias afin de trouver
l'argent nécessaire. Ça ne marche pas toujours, mais il arrive qu'un couple
vienne vous trouver et vous dise : " Professeur, on a été émus par vos propos,
on veut faire un petit geste... " Quatre millions d'euros ! De quoi envisager
la construction d'un hôpital ! Mais il va en falloir beaucoup plus pour
réaliser le rêve d'Alain : construire sur place des centres hospitaliers. Il
l'a fait. À Saigon, au Cambodge, à Dakar, à Bamako, au point qu'on l'appelle
désormais " Professeur briques-béton ".
Sauf que construire ne suffit pas, on doit aussi assurer la formation des
équipes sur place. Sauf que de nos jours, en certains lieux, le " bon docteur
blanc " est devenu un ennemi et doit apprendre à " sauver sans périr ".
Alain Deloche s'en rend compte, mais ne renoncera jamais à sa mission. " Parce
qu'on ne peut pas priver les gens de tout sous prétexte qu'ils n'ont rien. "
S'identifier pour envoyer des commentaires.