Saint Jérôme, Chronique, Continuation de la Chronique d'Eusèbe, années 326-378. Suivie de quatre études sur Les Chroniques et chronographies dans l'Antiquité tardive (IVe-VIe siècles)
EAN13
9782753525832
Éditeur
Presses universitaires de Rennes
Date de publication
Collection
Histoire
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Saint Jérôme, Chronique

Continuation de la Chronique d'Eusèbe, années 326-378. Suivie de quatre études sur Les Chroniques et chronographies dans l'Antiquité tardive (IVe-VIe siècles)

Presses universitaires de Rennes

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Saint Jérôme souffre parfois du voisinage trop éclatant de son illustre
contemporain Augustin. Qu’il s’essaie dans le genre historique avec la
Chronique et aussitôt s’élève le choeur des voix qui lui préfèrent l’ampleur
et la portée théologique de la Cité de Dieu ! Mais une telle comparaison, qui
ne tient compte ni des enjeux ni du contexte spécifiques de chaque œuvre, est
forcément réductrice et conduit inévitablement à des classements arbitraires
et spécieux. L’œuvre historique d’Augustin, composée après 410, aurait été
différente si Jérôme ne s’était pas mis en tête, vers 380, de faire connaître
au monde latin l’historiographie chrétienne grecque et de traduire la
Chronique d’Eusèbe de Césarée. Sa contribution ne se limite d’ailleurs pas à
une simple traduction puisqu’il a lui-même composé, pour les années 326-378,
un prolongement à cette chronique. C’est cette continuation que le lecteur
trouvera ici. Les figures de l’empereur Constantin et de ses fils y côtoient
celles, toutes nimbées de sainteté, de moines et d’évêques dont l’idéal
ascétique et la doctrine ne sont pas toujours du goût du pouvoir temporel ; on
y assiste aux derniers soubresauts de la réaction païenne avec le passage
fugitif de Julien, le fameux « apostat », aux commandes de l’Empire ; on y
voit les barbares d’Occident et d’Orient tenir tête à la puissance romaine
tandis que l’Église, en proie aux âpres disputes des partisans et adversaires
d’Arius, connaît une grave crise d’adolescence. Et sur tout cela s’abat
parfois avec fracas une averse de grêle meurtrière ou le malheur d’un
tremblement de terre dévastateur. Dans le style concis caractéristique des
chroniques, Jérôme nous fournit ici un abrégé de l’histoire de son temps dans
lequel l’historien d’aujourd’hui pourra glaner des informations précieuses
pour la compréhension et la connaissance du IVe siècle.
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