- EAN13
- 9782809707007
- Éditeur
- Philippe Picquier
- Date de publication
- 03/12/2012
- Collection
- Picquier poche
- Langue
- français
- Langue d'origine
- japonais
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
Sôseki écrivit pour un journal le feuilleton de ses Petits contes de printemps
en 1909. Au mois de mai de la même année paraissait Sanshirô. Sôseki est alors
âgé de quarante-trois ans. Le titre même qu'il donne à ces très courts textes,
fragments de journal intime entre un 1er janvier et un 12 mars, donne au
lecteur une idée de l'ensemble du recueil même si la tonalité de chacun est
différente, tantôt intime et familière, tantôt d'une drôlerie délicate,
étrange, ou encore empreinte de nostalgie : Jour de l'an, Le brasero, L'odeur
du passé, La tombe du chat, Brouillard. Il donne à voir le temps qui passe, la
douceur d'un soir de neige ou la beauté des flammes. Une façon de lire
l'impermanence des choses. Sôseki mettait en garde son lecteur dans un livre
plus tardif, A travers la vitre : « Je vais aborder des sujets si ténus que je
dois bien être le seul à m'y intéresser. »
en 1909. Au mois de mai de la même année paraissait Sanshirô. Sôseki est alors
âgé de quarante-trois ans. Le titre même qu'il donne à ces très courts textes,
fragments de journal intime entre un 1er janvier et un 12 mars, donne au
lecteur une idée de l'ensemble du recueil même si la tonalité de chacun est
différente, tantôt intime et familière, tantôt d'une drôlerie délicate,
étrange, ou encore empreinte de nostalgie : Jour de l'an, Le brasero, L'odeur
du passé, La tombe du chat, Brouillard. Il donne à voir le temps qui passe, la
douceur d'un soir de neige ou la beauté des flammes. Une façon de lire
l'impermanence des choses. Sôseki mettait en garde son lecteur dans un livre
plus tardif, A travers la vitre : « Je vais aborder des sujets si ténus que je
dois bien être le seul à m'y intéresser. »
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