- EAN13
- 9791022604284
- Éditeur
- Anne-Marie Métailié
- Date de publication
- 03/09/2015
- Collection
- Bibliothèque Hispano-Américaine
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9791022604284
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Erasmo Aragón est un journaliste salvadorien exilé au Mexique.
Au début des années 90, le gouvernement du Salvador et la guérilla entament
des négociations ; il songe à regagner son pays d’origine, ce qui lui
permettrait également de planter là sa femme et sa fille, qui l’énervent
prodigieusement (d’autant plus qu’Eva sa femme vient de lui révéler sa liaison
avec un acteur de pacotille).
Hanté par des souvenirs confus, de vieilles culpabilités et la peur de ce qui
l’attend au Salvador – après tout, il a toujours soutenu la guérilla – il vit
dans un état second, coincé entre les vapeurs de l’alcool et les bouffées
d’angoisse.
Terrorisé par une douleur lancinante au foie qui l’empêcherait presque de
boire si elle ne le poussait pas à se précipiter un peu plus dans la vodka
tonic, il consulte don Chente Alvarado, un vieux médecin placide qui lui
prescrit des séances d’hypnose censées le soulager.
Au réveil, il ne se rappelle de rien.
Paranoïaque, égoïste, velléitaire, le narrateur nous entraîne dans un flot de
phrases délirantes, au bord de la crise de nerfs, de soirées arrosées en
lendemains de cuites, obsessionnel jusqu’à la déraison, organique,
désagréable.
Avec ce roman brillant, Castellanos Moya continue sa grande exploration de la
violence, ici incrustée au plus profond de l’individu, comme si la guerre
habitait les corps bien longtemps après la fin des hostilités.
*[av. J.-C. (Wikipedia)]: 8 avant Jésus-Christ
*[av. J.-C.]: 65 avant Jésus-Christ
Au début des années 90, le gouvernement du Salvador et la guérilla entament
des négociations ; il songe à regagner son pays d’origine, ce qui lui
permettrait également de planter là sa femme et sa fille, qui l’énervent
prodigieusement (d’autant plus qu’Eva sa femme vient de lui révéler sa liaison
avec un acteur de pacotille).
Hanté par des souvenirs confus, de vieilles culpabilités et la peur de ce qui
l’attend au Salvador – après tout, il a toujours soutenu la guérilla – il vit
dans un état second, coincé entre les vapeurs de l’alcool et les bouffées
d’angoisse.
Terrorisé par une douleur lancinante au foie qui l’empêcherait presque de
boire si elle ne le poussait pas à se précipiter un peu plus dans la vodka
tonic, il consulte don Chente Alvarado, un vieux médecin placide qui lui
prescrit des séances d’hypnose censées le soulager.
Au réveil, il ne se rappelle de rien.
Paranoïaque, égoïste, velléitaire, le narrateur nous entraîne dans un flot de
phrases délirantes, au bord de la crise de nerfs, de soirées arrosées en
lendemains de cuites, obsessionnel jusqu’à la déraison, organique,
désagréable.
Avec ce roman brillant, Castellanos Moya continue sa grande exploration de la
violence, ici incrustée au plus profond de l’individu, comme si la guerre
habitait les corps bien longtemps après la fin des hostilités.
*[av. J.-C. (Wikipedia)]: 8 avant Jésus-Christ
*[av. J.-C.]: 65 avant Jésus-Christ
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