- EAN13
- 9791037038906
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 22/05/2024
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Pascal Quignard. Faire résonner le plus ancien
Avec un texte inédit de Pascal Quignard : Les ruines de Carthage
Midori Ogawa, Dominique Rabaté, Irène Fenoglio, Saïda Arfaoui
Hermann
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9791037038906
-
Fichier PDF, avec DRM Adobe
- Impression
-
131 pages
- Copier/Coller
-
26 pages
- Partage
-
6 appareils
- Lecture audio
-
Impossible
16.99 -
Fichier PDF, avec DRM Adobe
Autre version disponible
-
Papier - Hermann 25,00
Comment faire résonner le plus ancien dans l’instant présent ? Comment faire
résonner dans l’œuvre le silence des ruines, le rugissement des vagues, l
’avant-langage, la pulsation originelle ? Inauguré par un texte inédit de
l’auteur, Les ruines de Carthage, le présent ouvrage tente de souligner une
dynamique créatrice qui articule deux gestes opposés mais complémentaires dans
la poétique (poét(h)ique) quignardienne : le premier est apparenté à la nekuia
(invoquer les morts), le second au saut dans l’inconnu (plonger dans
l’origine). Le renouvellement constant qui se dessine dans l’œuvre multiforme
de l’écrivain-artiste invite à interroger les implications existentielles,
esthétiques et performatives de ce double mouvement qui la porte et dont elle
fait son battement propre. Les textes ici réunis sont, pour la plupart, issus
du colloque « Pascal Quignard et la Méditerranée », qui s’est tenu à Carthage
du 2 au 4 mars 2023, et ont été revus pour la présente publication. Ils sont
organisés selon deux axes. Le premier met l’accent sur les mécanismes de
convocation de voix, d’ombres, d’images, de noms, d’œuvres, et sur l’altérité
intime du plus ancien à laquelle cette convocation ouvre, entre fascination et
désir. Le deuxième axe, privilégiant le rapport entre la mer et la création,
analyse le mouvement d’une poétique amniotique et océanique mettant en tension
le « sauter absolu » et l’errance pure, « sans chemin », comme une même
métaphore du geste créateur toujours renouvelé.
résonner dans l’œuvre le silence des ruines, le rugissement des vagues, l
’avant-langage, la pulsation originelle ? Inauguré par un texte inédit de
l’auteur, Les ruines de Carthage, le présent ouvrage tente de souligner une
dynamique créatrice qui articule deux gestes opposés mais complémentaires dans
la poétique (poét(h)ique) quignardienne : le premier est apparenté à la nekuia
(invoquer les morts), le second au saut dans l’inconnu (plonger dans
l’origine). Le renouvellement constant qui se dessine dans l’œuvre multiforme
de l’écrivain-artiste invite à interroger les implications existentielles,
esthétiques et performatives de ce double mouvement qui la porte et dont elle
fait son battement propre. Les textes ici réunis sont, pour la plupart, issus
du colloque « Pascal Quignard et la Méditerranée », qui s’est tenu à Carthage
du 2 au 4 mars 2023, et ont été revus pour la présente publication. Ils sont
organisés selon deux axes. Le premier met l’accent sur les mécanismes de
convocation de voix, d’ombres, d’images, de noms, d’œuvres, et sur l’altérité
intime du plus ancien à laquelle cette convocation ouvre, entre fascination et
désir. Le deuxième axe, privilégiant le rapport entre la mer et la création,
analyse le mouvement d’une poétique amniotique et océanique mettant en tension
le « sauter absolu » et l’errance pure, « sans chemin », comme une même
métaphore du geste créateur toujours renouvelé.
S'identifier pour envoyer des commentaires.