- EAN13
- 9791090566415
- Éditeur
- Éditions du Mauconduit
- Date de publication
- 04/03/2022
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Pourquoi un prisonnier de guerre est-il fier de raconter l’histoire de son
évasion ? Parce qu’il échappe au sort collectif et retrouve une destinée
individuelle. Parce qu’il refuse la passivité et retrouve l’action (pas
forcément la liberté, certes, s’il a échoué, mais dans les deux cas, il a
agi). Parce qu’il est le héros d’une aventure personnelle au milieu de la
folie collective. Mais aussi parce qu’il devient un exemple d’héroïsme
militaire sans attenter à la vie de personne. C’est une des rares
circonstances de la vie où la transgression est un mérite. Explorant les fonds
de l’Association pour l’autobiographie et le Patrimoine Autobiographique (APA)
concernant la Seconde Guerre mondiale, j’ai été fasciné par la récurrence de
ce micro-genre littéraire : les récits d’évasion de prisonniers de guerre. Ce
sont des thrillers. Et le plus souvent des contes de fées : on rentre sain et
sauf à la maison. Ce qui fut si difficile à vivre devient agréable à raconter.
« Pendant les veillées d’hiver, nous sollicitions notre père afin qu’il nous
raconte son évasion, ce qu’il faisait aisément, avec modestie, écrit Étienne
Gallien en présentant le récit de son père. C’était le mythe familial qui
alimentait notre imaginaire, notre père avait une “histoire” qui le
singularisait ». On trouvera ici une anthologie représentative, tirée de sept
récits d’évasion, avec, in fine, un inventaire rapide traçant une vue
cavalière à travers le fonds de l’APA.
évasion ? Parce qu’il échappe au sort collectif et retrouve une destinée
individuelle. Parce qu’il refuse la passivité et retrouve l’action (pas
forcément la liberté, certes, s’il a échoué, mais dans les deux cas, il a
agi). Parce qu’il est le héros d’une aventure personnelle au milieu de la
folie collective. Mais aussi parce qu’il devient un exemple d’héroïsme
militaire sans attenter à la vie de personne. C’est une des rares
circonstances de la vie où la transgression est un mérite. Explorant les fonds
de l’Association pour l’autobiographie et le Patrimoine Autobiographique (APA)
concernant la Seconde Guerre mondiale, j’ai été fasciné par la récurrence de
ce micro-genre littéraire : les récits d’évasion de prisonniers de guerre. Ce
sont des thrillers. Et le plus souvent des contes de fées : on rentre sain et
sauf à la maison. Ce qui fut si difficile à vivre devient agréable à raconter.
« Pendant les veillées d’hiver, nous sollicitions notre père afin qu’il nous
raconte son évasion, ce qu’il faisait aisément, avec modestie, écrit Étienne
Gallien en présentant le récit de son père. C’était le mythe familial qui
alimentait notre imaginaire, notre père avait une “histoire” qui le
singularisait ». On trouvera ici une anthologie représentative, tirée de sept
récits d’évasion, avec, in fine, un inventaire rapide traçant une vue
cavalière à travers le fonds de l’APA.
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