1er septembre 2018, Ezra et Maud, les parents d'Eléonore, se suicident dans leur chambre d'hôtel.
Ils avaient tout planifié. La méthode, la mise en scène, les funérailles, la succession, la mise en viager de leur appartement.
Leur fille, déjà complètement déboussolée par l'annonce de leur décès et des circonstances, ne comprend pas. Non, elle n'accepte pas. Elle se sent exclue, elle leur en veut. Ce deuil va même mettre à mal la relation qu'elle a avec son fils.
Tous les souvenirs vont ressurgir, on va découvrir la vie de ses parents, célèbres publicitaires qui se fichaient des conventions. Son chemin vers le pardon va être lent, long, mais nécessaire et libérateur.

Fondant, crémeux, mousseux, coulant, moelleux, croquant, quelle que soit la forme qu'il prend, on l'aime.
21 recettes, à prix tout doux, pour fondre de plaisir.

J'ai déjà les ingrédients pour la n° 19, le plus long va être le temps de réfrigération. Pffff.....

Un couple, deux enfants de 7 et 13 ans.
Dénoncés, les parents se retrouvent soupçonnés de maltraitance sur les enfants et convoqués à l'ASE.
Un véritable cataclysme pour la famille, qui oscille entre appréhension et incompréhension avant le jour J. Tout s'effondre par la suite. Désarçonnés, ils ne peuvent que subir les visites impromptues et à outrance à leur domicile. Asservis, ils se rendent compte que la protection de l'enfance sait tout d'eux et est très intrusive. Sous le joug de cette "nounou" qui leur pourrit la vie, ils sont totalement dépossédés de leur intimité, réduits à la soumission de leur geôlier. Jusqu'à ce que le corps craque. Et la délivrance, enfin, mâtinée de la menace d'une nouvelle procédure.

Un livre coup de poing, glaçant

10 ans après la disparition de 5 filles de 12 ans, 5 nouvelles disparitions, dans les mêmes circonstances, en plein jour, dans les rues fréquentées de la capitale.
Il y a 10 ans, l'enquête a été classée car aucune piste n'a abouti. Les filles sont-elles mortes, séquestrées, ces questions restent sans réponse. Aucune trace ADN, aucune empreinte, aucune image sur les caméras de surveillance. Normal, le rabatteur connaît toutes les failles et les évite.
Jusqu'au jour où les familles reçoivent des colis qui vont enfin ouvrir une piste sérieuse et mener les enquêteurs en Belgique, en Albanie et en Grèce. Les ramifications et les trafics sont nombreux et lucratifs. Et la tête de l'organisation n'entend pas s'arrêter là.

Cette petite phrase prend ici tout son sens. C'est ainsi que les parents et le père plus encore du narrateur, ont toujours vécu,

Roger, son père, est mort. Alors il raconte son père grâce aux photos trouvées dans des boîtes.
D'une famille modeste, il a été élevé à la dure. Comme tous les enfants de sa génération et de sa condition, il a travaillé très tôt, il était mal payé, il a connu des guerres. Il a rencontré sa femme Renée, a continué à travailler dur pour pouvoir nourrir sa famille. Maçon, il a trimé pour pouvoir avoir une vie meilleure et acheter une voiture pour emmener sa famille au bord de la mer souvent. Il a fait face au cancer de sa femme et à sa mort, puis à celle de sa fille. Remariage. Il devient écrivain, poète. De nouveau la mort . Il affronte seul la vieillesse, avec ses vieilles habitudes. Il refuse toute aide. Ses petits-enfants sont son réconfort. Il passe de plus en plus de temps à l'hôpital, jusqu'à la maison de retraite où il s'éteint.
Toute leur vie, ils auront essayé de s'apprivoiser, mais ils sont trop fiers pour les sentiments. Alors qu'ils se ressemblent tellement.

Ce court roman met en lumière les non dits, l'incompréhension et fatalement l'éloignement d'un père et de son fils.