Lise H.

Conseillé par (Libraire)
4 juin 2014

un captif dont on envie presque la liberté

Albert Dadas (1860-1907) s'est longtemps réveillé loin de chez lui. À Moscou, Constantinople, parfois en prison ou à l'hôpital. Au fil de ses crises et des années, il aura parcouru des milliers de kilomètres. Un mot ou un nom de ville pouvait en être le déclencheur.
Le captivé relate la rencontre de deux regards. En premier lieu, celui, halluciné, d'un marcheur infatigable diagnostiqué « fugueur pathologique », en second celui ,opiniâtre, de son médecin, qui voit en Albert un sujet d'étude remarquable.
Le Docteur Tissié le soigne par l'hypnose pour tenter de le détacher de certaines pulsions qui le rendent malheureux et inapte à une vie sociale.
Certains ne fuguent qu'en rêve quand cet homme simple passe aux actes. Il a fasciné la médecine, interpellé ses contemporains et via les cases lumineuses de cet album nous fait nous interroger sur nos propres désirs.

Anne-Marie Métailié

20,00
Conseillé par (Libraire)
24 avril 2014

Un grand industriel du sel, qui a fondé un groupe éclectique de réflexion autour du jardin idéal, voit ce cénacle se faner de façon pour le moins non naturelle.
L’enquête échoit au jeune détective Salvatrio, lui donnant l’occasion de prouver sa valeur.
Il évolue dans une Buenos Aires fin de siècle, brumeuse et enfumée, où les femmes cultivent des jardins secrets, et pour certaines vénéneux.
Mythologie et littérature de faits divers sont les clefs de déchiffrement de ce roman aux charmes multiples qui distille un parfum morbide et suranné.

Conseillé par (Libraire)
11 février 2014

Un régal...

La réputation de Raylan, marshall des Etats-Unis n'est plus à faire : une gachette susceptible mais homme à principes.
Bottes de cow-boy au pied, il se lance sans hâte à la traque de trafiquants d'organes, croise la route de femmes très décidées flanquées de gentils crétins. Leurs échanges sont irrésistibles.

Sabine Wespieser Éditeur

18,00
Conseillé par (Libraire)
11 février 2014

La vente de la maison familiale réveille chez les quatre membres d'une fratrie, douleurs et incompréhensions.
A l'âge adulte, les aînés Saul et Hélène, et les jumeaux Réna et Elias, n'ont toujours pas résolu certains maux, ni établi dans le marbre l'équilibre des forces.
Rien n'est immuable.
Le tableau d'abord flou se précise au fil des confessions et dialogues - au centre, ce drame qui les a tous atteint il y a quelques années et qui rayonne encore. Jusqu'au dernier paragraphe, où la vision des quatre réunis crée un pincement qui serre le cœur.

Conseillé par (Libraire)
5 février 2014

La demeure ancestrale des Hohenzollern accueille à son corps défendant Pétain, Laval et leur cour respective, vains adversaires.
Majordome impeccable, respectueux de la règle, Julius est chargé par le Prince de conserver intact le château, et par Assouline de nous permettre d’entendre les derniers échos d’un monde qui se délite. Le bruit des bombes reste assourdi, et le ridicule entoure très souvent les protagonistes aveuglés de ce roman qui nous touche cependant par les questions morales qui taraudent le cœur du narrateur.